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Question

 Cher Père Angelo,

 Je suis médecin et je voudrais vous poser cette question concernant un cas hypothétique :

 Si une jeune fille qui a des relations prénuptiales avec son copain vient me demander de lui prescrire la pilule contraceptive pour des raisons purement contraceptives, moi, en plus de proposer et suggérer la chasteté prénuptiale et au cas où la fille refuserait cette proposition, que dois-je faire pour la pilule : proposer des méthodes naturelles pour éviter au moins un péché mortel ou refuser totalement de faire quoi que ce soit parce qu’indirectement c’est comme si je lui disais de continuer les rapports sexuels avant le mariage, même en utilisant la méthode naturelle ?

 Je vous prie de bien vouloir résoudre ce doute moral pour moi.  Merci.

 Bien à vous,

 Marilda

 La réponse du prêtre

 Chère Marilda,

 1. si j’étais médecin je saurais que je dois répondre en science et en conscience.

 Et comme je dois être conscient de tous les effets nocifs de la pilule, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’en faire un usage thérapeutique, je n’aurais pas envie de donner la pilule contraceptive justement par acte de charité envers le demandeur.

 J’aurais des remords d’avoir coopéré avec cette fille pour lui causer tôt ou tard les effets vengeurs de la pilule.

 Il me semble que c’est agir en science et en conscience.

 2. Je ne serais pas non plus celui qui proposerait d’utiliser des méthodes naturelles (des périodes d’infertilité) avant le mariage soit parce qu’elle ne m’aurait pas demandé conseil soit parce que je ne pourrais pas lui conseiller ce qui est mauvais.

 3. Si, au contraire, elle me demandait ce qu’elle peut faire, alors je proposerais tous les avantages de la chasteté prénuptiale, qu’elle n’aurait jamais à regretter d’un point de vue biologique, psychologique ou spirituel et moral.

 4. Je comprends la situation embarrassante dans laquelle vous pouvez vous trouver.

 Dans ces situations, demandez au Saint-Esprit de vous éclairer pour vous suggérer de sortir de cette situation complexe en indiquant un chemin qui, tout en louant Dieu, rend également le candidat satisfait en bien.

 Les prêtres du confessionnal le font souvent.

 Je vous souhaite bonne chance, je vous rappelle au Seigneur et je vous bénis.

 Père Angelo.